Édition du mardi 9 avril 2019
Le gouvernement veut (de nouveau) généraliser les Points conseil budget
La délégation interministérielle à la prévention et à la lutte contre la pauvreté a annoncé hier le « lancement de la démarche de généralisation » des Points conseil budget (PCB), destinés à accompagner les personnes en difficultés financières. Il s’agit d’une nouvelle tentative, puisque la généralisation de ce dispositif est déjà prévue depuis… 2013.
C’est depuis le Crédit municipal de Paris – ce que l’on appelait avant le Mont de Piété – que le délégué interministériel, Olivier Noblecourt, et l’économiste François Soulage, ancien président du Secours catholique, ont lancé hier la démarche de « labellisation » des PCB, dont la généralisation a été annoncée dans le Plan pauvreté dévoilé le 13 septembre dernier par Emmanuel Macron.
Les Points conseil budget sont des structures d’accueil « destinées à accompagner toute personne rencontrant des difficultés budgétaires et ayant besoin d’un accompagnement, (et ayant) pour but de prévenir le surendettement et de favoriser l’éducation budgétaire », détaille le communiqué de presse de la délégation interministérielle. Ils peuvent être ouverts dans les trésoreries, les maisons de service au public, voire dans les mairies. Leur déploiement se fera sous l’égide d’un comité de pilotage présidé par François Soulage, réunissant des représentants des ministères concernés, de la Banque de France et du monde associatif.
La généralisation devrait débuter dans « quatre régions expérimentatrices ». Un Ami (appel à manifestation d’intérêt) va être lancé, et les structures qui s’y inscriront pourront bénéficier d’une labellisation si elles mettent en œuvre un éventail d’actions : « Accueil, écoute, information, accompagnement budgétaire et accompagnement à la procédure de surendettement, et si nécessaire, intervention auprès des créanciers ». Chaque structure labellisée bénéficiera d’un accompagnement de l’État de 15 000 euros par an. L’objectif gouvernemental est de labelliser, à terme, 400 PCB, dont « 150 dès 2019 ».
Deuxième tentative
Il reste à espérer que cette tentative rencontrera davantage de succès que celle qui avait déjà été lancée, exactement dans les mêmes termes, sous le quinquennat de François Hollande. Car les « plans pauvreté » se suivent et, par bien des aspects, se ressemblent : le développement du réseau de PCB figurait déjà dans le « plan pluriannuel contre la pauvreté et pour l’inclusion sociale », adopté en janvier 2013. Une première expérimentation avait alors été lancée dans quatre régions, et la « généralisation » avait été annoncée à partir du 14 avril 2016, sous l’égide, déjà, d’un comité de pilotage.
Cette généralisation n’a visiblement pas rencontré le succès escompté, puisque le gouvernement la relance. Reste que les Points conseil budget se développent et que certains sont très actifs : celui qui est hébergé par le Crédit municipal de Paris, par exemple, ouvert en 2008 et labellisé en 2016, a reçu plus de 10 000 appels l’an dernier et réalisé « 1 570 diagnostics budgétaires ».
C’est depuis le Crédit municipal de Paris – ce que l’on appelait avant le Mont de Piété – que le délégué interministériel, Olivier Noblecourt, et l’économiste François Soulage, ancien président du Secours catholique, ont lancé hier la démarche de « labellisation » des PCB, dont la généralisation a été annoncée dans le Plan pauvreté dévoilé le 13 septembre dernier par Emmanuel Macron.
Les Points conseil budget sont des structures d’accueil « destinées à accompagner toute personne rencontrant des difficultés budgétaires et ayant besoin d’un accompagnement, (et ayant) pour but de prévenir le surendettement et de favoriser l’éducation budgétaire », détaille le communiqué de presse de la délégation interministérielle. Ils peuvent être ouverts dans les trésoreries, les maisons de service au public, voire dans les mairies. Leur déploiement se fera sous l’égide d’un comité de pilotage présidé par François Soulage, réunissant des représentants des ministères concernés, de la Banque de France et du monde associatif.
La généralisation devrait débuter dans « quatre régions expérimentatrices ». Un Ami (appel à manifestation d’intérêt) va être lancé, et les structures qui s’y inscriront pourront bénéficier d’une labellisation si elles mettent en œuvre un éventail d’actions : « Accueil, écoute, information, accompagnement budgétaire et accompagnement à la procédure de surendettement, et si nécessaire, intervention auprès des créanciers ». Chaque structure labellisée bénéficiera d’un accompagnement de l’État de 15 000 euros par an. L’objectif gouvernemental est de labelliser, à terme, 400 PCB, dont « 150 dès 2019 ».
Deuxième tentative
Il reste à espérer que cette tentative rencontrera davantage de succès que celle qui avait déjà été lancée, exactement dans les mêmes termes, sous le quinquennat de François Hollande. Car les « plans pauvreté » se suivent et, par bien des aspects, se ressemblent : le développement du réseau de PCB figurait déjà dans le « plan pluriannuel contre la pauvreté et pour l’inclusion sociale », adopté en janvier 2013. Une première expérimentation avait alors été lancée dans quatre régions, et la « généralisation » avait été annoncée à partir du 14 avril 2016, sous l’égide, déjà, d’un comité de pilotage.
Cette généralisation n’a visiblement pas rencontré le succès escompté, puisque le gouvernement la relance. Reste que les Points conseil budget se développent et que certains sont très actifs : celui qui est hébergé par le Crédit municipal de Paris, par exemple, ouvert en 2008 et labellisé en 2016, a reçu plus de 10 000 appels l’an dernier et réalisé « 1 570 diagnostics budgétaires ».
F.L.
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